LINKs-series 1-2 | Virtuel et Biologie
Série (bi-)annuelle transdisciplinaire et internationale, à la fois exigeante et accessible, LINKs est une machine de réflexion épistémologique qui mêle progressivement tous les savoirs. Elle rend compte aussi bien des recherches en sciences dures — aussi bien physique, physique quantique, biologie, astronomie ou cosmologie, neurosciences qu’informatique, informatique quantique, mathématique ou systémique — qu’en sciences humaines (dont la philosophie et la phénoménologie, mais aussi la sociologie, voire même, la politique). Elle s’intéresse également à l’art dans toutes ses formes (cinéma, cinéma expérimental, peintures, installations (interactives ou non), vidéo, numérique, etc.). Parfois elle se tourne même vers le monde de l’entreprise pour rendre compte de certaines innovations techniques, par exemple. Cela pour avoir une sorte de vision épistémologique sur toutes sortes d’activités humaines. Si art comme sciences peuvent se montrer « actuels », il peut aussi exister, parfois, une composante historique explicitant les évolutions.
L’idée est de mettre ensemble, de lier des réflexions et des travaux qui peuvent se montrer très différents, par leur nature, leur écriture ou leur provenance, ou au contraire de dévoiler une sorte de confluence, tout au moins de résonance entre eux. Car LINKs cherche à raccorder des chercheurs dans le monde entier. Il y a ainsi, dans ses deux premiers numéros, des auteurs issus de pays aussi divers que l’Espagne, la Belgique, la France, la Grande-Bretagne, l’Irlande, l’Australie, la Nouvelle Zélande, le Brésil, les Pays-Bas, etc. LINKs affirme la pensée en tant qu’expérimentation. Fondée sur une connaissance approfondie des techniques et des innovations, elle dit une « esthétique nouvelle ». Dans un contexte où culture et civilisations sont en transition, où les données politico-économiques et technologiques mondiales sont de nouveau bouleversées, notamment avec l’émergence des Big Data, des objets connectés et d’une pensée transhumaniste, LINKs se déprend des approches réductionnistes et interroge la notion de réalité par des sortes d’« expériences de pensée ». Elle propose des essais plus que des théories. Elle n’« enseigne » pas spécifiquement, mais s’éprouvant et se vivant à travers ses écrits, elle montre des tentatives (thème du Gai Savoir nietzschéen), opère à travers des domaines très variés et étendus des retours en nombre infini, afin de trouver le bon langage, le principe d’intelligibilité.